La rencontre des deux fondatrices

La rencontre des deux fondatrices

C’était au mois de novembre 2019, nous étions assises au bar à cocktails Le CopperBay à Paris, après une mise en relation par une amie commune. L’une en face de l’autre, il était difficile de ne pas remarquer nos différences. Zoé était brune. Elle était petite. Elle avait deux frères aînés. Elle était très stylée. Et elle était directrice de collection chez Le Slip Français. Céline était blonde. Elle était grande. Elle avait un frère aîné et une sœur cadette. Elle était très professionnelle. Et elle était consultante en stratégie d’entreprise chez Kearney.

Malgré nos différences, nous avons vite découvert notre amour mutuel pour la moto et tout ce qui a des roues de façon générale, amour (malheureusement) pas si fréquent que ça chez les femmes en France. Mais les similitudes ne s'arrêtaient pas là. Nous vivions à dix minutes à pied l'une de l'autre, allions quitter nos postes à un mois d’intervalle, et étions partantes par une aventure entrepreneuriale. Céline recherchait désespérément des vêtements de protection correspondant à sa morphologie et ses goûts, et Zoé désespérait de trouver des vêtements féminins fonctionnels comme ceux du placard de son conjoint.

A nous deux, ces frustrations semblaient enfin pouvoir trouver une solution. Nous étions d’une complémentaire statistiquement impossible. Si Zoé était douée dans un domaine, Céline ne savait même pas que ce domaine existait. Et si Céline aimait quelque chose, Zoé en faisait des cauchemars. Clairement, si nous ne nous sentions pas de nous lancer ensemble, c’est que nous ne nous serions jamais lancées !

Alors après avoir quitté nos postes et pris une courte pause, nous nous sommes lancées… enfin confinées, puisqu’on était en mars 2020. Cela ne nous a pas empêchées de travailler sur une plateforme de marque et une étude de marché.

Le projet a pris un plomb dans l’aile quand Zoé a eu une opportunité pour un poste de directrice de création pour la ligne technique d'une prestigieuse marque de luxe. Elle a commencé le processus d'entretien car elle en avait toujours rêvé, mais plus elle avançait, plus elle s’attachait au projet qu’elle construisait. Un jour, elle a appelé Céline et lui a annoncé : “Céline, je quitte le processus d'entretien, ce que je veux, c’est faire TOMO Clothing !”.

Elle commença à dessiner une cape de pluie sur un coin de feuille, et ce fut le début de TOMO Clothing.

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